16/04/2020

Théo nous raconte sa participation au championnat de France de pêche à la truite

Théo nous partage ses moments au sein du championnat de France de pêche à la truite aux leurres. Un passionné qui a commencé la compétition il y a maintenant 2 ans.


L’année 2020 est arrivée ! Cela signifie donc le début d'une nouvelle année de compétition, le championnat de France de pêche à la truite aux leurres. Cette année est pour moi ma deuxième participation.



L'année dernière était une année d'essai car je voulais voir comment se déroulait le championnat qui était nouveau à mes yeux.



Ce championnat se déroule de la manière suivante : une distance de parcours est sélectionnée avant la compétition. Ensuite, des postes d'une dizaine de mètres sont créés sur le long du parcours. Ainsi, chaque pêcheur dispose d’un espace privatif pour mener à bien ce concours. Des groupes sont formés afin de diviser les pêcheurs par binôme (un pêcheur et un contrôleur). Le contrôleur  enregistre le nombre de prises effectuées par le pêcheur et évite les triches, il vérifie l’armement des leurres que nous utilisons afin qu’il n’y ait pas d’ardillon (ardillon interdit lors de la compétition). Il vérifie également la matière des mailles de l’épuisette (la maille plastique étant la seule autorisée). Une fois notre rôle attitré (pêcheur ou contrôleur),  sont présents 20 pêcheurs et 20 contrôleurs.  Par conséquent, un pêcheur peut disposer de 2 emplacements, ce qui lui donne la possibilité de se déplacer durant la manche à condition que l’emplacement souhaité soit libre.  Une manche dure généralement 45 minutes.



 L'objectif est de faire rentrer le plus de truites possible dans l'épuisette car seul le nombre de poissons attrapés compte. La taille et le poids de ces derniers n’est pas pris en compte. Pour moi, ce championnat a demandé beaucoup de préparatifs, des changements d’armements ont été effectués puisque avant cette compétition je n’étais pas un adepte du sans ardillons (passage d’hameçons triples en hameçons simples sans ardillons).



La première manche s’est déroulée à Arreau sur la rivière la Neste. Celle-ci était très intéressante d’un point de vue technique de par son eau limpide et rapide. J’ai trouvé cette pêche plaisante car une partie se faisait à vue, ce qui était totalement nouveau pour moi. Toutes  les techniques étaient présentes : cuillère, poisson nageur, leurre souple. J’ai particulièrement apprécié l’ambiance conviviale entre tous les participants.



Après avoir effectué un très bon résultat grâce à ma hargne et ma persévérance, j’ai réussi à obtenir une bonne place en sortant du poisson lors de toutes mes manches (un capot peut faire perdre beaucoup de place).



Cette réussite m’a motivé pour les manches suivantes. En attente de la deuxième manche, des préparatifs ont dû être mis en place afin de pouvoir s'adapter au mieux à ce que j’ai pu apercevoir à Arreau. Un changement d’épuisette a notamment été obligatoire. Il est vraiment conseillé d’avoir un manche relativement long car les berges sont parfois surélevées. Les petits manches compliquent la mise à l’épuisette du poisson. Lors de cette deuxième manche, j’ai pu m’apercevoir de l’efficacité des leurres souples. J’ai donc dû m’équiper en têtes plombées et en LS de différentes tailles. La deuxième manche s’est déroulée à Arpajon-sur-Cère dans la rivière la Cère dans le Cantal. Celle-ci a été compliquée car le niveau des eaux était haut et l’eau particulièrement boueuse ce qui a rendu la pêche particulièrement difficile pour un grand nombre de participants. J'ai réalisé un résultat moyen puisque je n’étais pas préparé à un tel niveau d'eau. En effet, la majorité des poissons était situé en bordure. Les postes étaient moins marqués et les accroches nombreuses. Il fallait pêcher lourd. Heureusement pour moi, j’avais prévu quelques cuillères et leurres plus gros et plus lourds qui m’ont permis de sortir quelques poissons. 



La troisième et dernière manche s'est déroulée à Limoges sur une rivière relativement petite par sa largeur. La technique de pêche était différente des autres rivières rencontrées auparavant, du fait de la taille et du niveau d'eau. Cette manche a tout de même était très intéressante car elle m'a appris à mieux aborder les petites rivières.



La majorité des poissons que j’ai pris lors des manches ont été attrapés essentiellement avec des cuillères et des leurres durs. La pêche aux leurres souples était plutôt efficace mais n’ayant jamais pêché avec j’ai préféré privilégier les méthodes que je connaissais le mieux. Je pense que cette méthode a été pour moi la plus efficace étant celle que je pratique le plus dans mes rivières.




(crédit photo Théo Veyrieres) 


Vous l’aurez compris, ce championnat de pêche à la truite aux leurres demande beaucoup de préparation. Malgré tout, elle  réserve un accueil particulièrement convivial avec l’ensemble des pêcheurs participants. Je vous conseille donc de vous y inscrire. Pour cela, il suffit de vous munir d'une licence FFPS dans le club le plus proche de chez vous. Et qui sait, on se verra peut-être lors de la prochaine compétition ?



Théo Veyrieres